Concertation entre le patronat et la CNAMGS sur l’immatriculation du secteur privé

 

 

 

 

 

Les chefs d’entreprises se sont retrouvés le jeudi 31 décembre 2013 à la Chambre de commerce de Libreville où ils ont échangé sur l’extension de l’assurance maladie obligatoire au secteur privé. Il s’est agi pour le directeur général de la Caisse d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), le Pr Michel Mboussou, de présenter cette prise en charge du secteur privé qui démarre le 1er mars prochain.

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Devant les responsables d’entreprises venus assister à ces échanges, le patron de la CNAMGS a commencé par décliner les objectifs de l’assurance maladie obligatoire. A côté du président de la Chambre de commerce, Jean-Baptiste Bikalou, il a expliqué que «le régime obligatoire d’assurance maladie et de garantie sociale mis en place par le gouvernement, en 2007, procède de la nécessité de trouver une réponse appropriée aux difficultés éprouvées par les populations gabonaises pour accéder aux soins de santé de qualité».

IMG_7446En parlant de cette extension, le Pr Mboussou et son équipe ont indiqué que l’immatriculation concerne les salariés de ce secteur, ceux du para public et leurs ayant-droits, la main d’œuvre non permanente de l’Etat, les travailleurs indépendants, les retraités, ainsi que les assurés volontaires. Toute chose qui vise, selon les responsables de la CNAMGS, à améliorer l’accès à la qualité des soins de santé pour la quasi-totalité des couches sociales, en mutualisant les ressources financières et en évitant le recours à la médecine de fortune (pharmacies par terre, notamment); à contribuer à l’amélioration de l’offre de soins, sur la base des contrats d’objectifs et de moyens (ex: convention avec l’Hôpital militaire pour la pose des prothèses de hanches); à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale (traduire, dans les faits, la solidarité nationale, notamment en faveur des couches les plus fragilisées de la population).

En prenant ces soins de santé en charge, le travailleur du secteur privé devra cotiser à hauteur de 2,5% de ses rémunérations. Celles-ci comprennent le salaire de base additionné à ses primes et à ses indemnités. L’employeur quant à lui aura à cotiser 4,1% au profit du travailleur. Tandis que le retraité versera sa quote-part à hauteur de 1,5% de sa pension. Les retraités titulaires d’une pension mensuelle inférieure ou égale au Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG, 80 000 FCFA) sont exonérés des cotisations.

Par ailleurs, lors de cet exposé, on a noté que «l’assiette des cotisations sera la même que celle de la CNSS, conformément à l’article 26 du Code sécurité sociale et à l ’Arrêté 76 déterminant les bases de calcul des cotisations sociales. Le plafond des salaires soumis à cotisation est de 6 000 000 francs CFA par mois».

L’immatriculation des travailleurs du secteur privé met ainsi en service le troisième fonds, celui d’assurance maladie des salariés du secteur privé après le fonds d’assurance maladie des agents de l’Etat et celui de garantie sociale des Gabonais économiquement faibles (GEF), élèves, étudiants et réfugiés.

Ces fonds mis en service offrent de nombreux avantages. Il s’agit notamment de la gestion des risques maladie et maternité qui se fait en collaboration avec les prestataires de santé conventionnés des secteurs public et privé. A ce jour, indiquent des sources de la CNAMGS, on dénombre sur tout le territoire national 120 hôpitaux et centres médicaux, dont 18 cliniques privées, 85 pharmacies et dépôts pharmaceutiques. Les actes pris en charge directement concernent la médecine générale, les spécialités médicales et chirurgicales, les actes infirmiers, les soins relatifs à la grossesse, à l’accouchement et à ses suites, les hospitalisations, les analyses de biologie médicale, les actes de radiologie, les médicaments, les produits sanguins labiles, les actes de rééducation fonctionnelle, les transferts médicaux des cas compliqués vers des structures adéquates.

Pour cette opération devant débuter en mars prochain, la CNAMGS envisage de procéder à la sensibilisation autant des travailleurs que des employeurs afin de mieux fixer les uns et les autres.

Par: Administrateur CNAMGS Le 04 févr. 2013

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