La CNAMGS renforce les capacités de ses agents prescripteurs d’examens

Après avoir glané des prix à l’occasion des trophées de l’administration gabonaise, notamment dans la catégorie santé et la protection sociale et le Grand prix de l’émergence remporté le 27 juin dernier, la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) a entamé dans  les semaines qui ont suivi des ateliers de sensibilisation en vue de renforcer les compétences et les connaissances de ses agents prescripteurs d’examens médicaux.

Organisé en partenariat avec les laboratoires Servier, cette session de formation s’est déroulée les 9 et 10 juillet dernier au Centre hospitalier universitaire de Libreville et à l’Hôpital d’instruction des armées Omar Bongo Ondimba.

Il s’agissait donc pour ce personnel de santé d’apprendre et surtout de cerner les contours et les méthodes de prescriptions des examens liés à des pathologies telles que la neurologie et la pédiatrie. De ce fait, les exposés ont eu pour objectifs d’apporter des connaissances supplémentaires à ces agents prescripteurs afin qu’ils servent mieux et dans les règles les assurés et patients de la CNAMGS.

«A cause de vous, à cause de nous les prescripteurs, nous avons réduit le taux de remboursement de l’IRM, passant de 80 à 50%…c’est en exagérant comme cela que demain, on sera en mesure de tuer la CNAMGS parce qu’on prescrit comme on veut », a mis en garde le Pr Michel Mboussou, Directeur général de cette structure.

«…En urgence, au total, il faut recueillir les arguments en faveur d’un AVC. Il faut faire un examen unique complet, faire le résumé symbolique, faire la TDR si on a la suspicion d’un AVC, faire l’ECG et le bilan biologique», a expliqué aux agents prescripteurs, le Dr Martine Moubeka Mounguengui avant que le Dr Irène Mistoul n’ajoute que «lorsqu’on a un diagnostic bien posé, on a une thérapeutique adaptée et une survie plus grande des patients».

Ces ateliers de formations ont été axés sur les: «Examens complémentaires en neurologie (AVC, épilepsies, compressions médullaires, neuropathies périphériques)»; l’«hypertension artérielle»;  la «cryptococcose neuroméningée» ; et les «convulsions chez l’enfant, place à l’imagerie médicale».

Ces formations ont été précédées d’une séance de travail avec la direction générale de la CNAMGS à travers laquelle, le Pr Michel Mboussou a situé l’intérêt de ce renforcement des capacités qui doit éviter à cette structure l’hécatombe. Ceci au regard des fraudes et des anomalies constatées au fur et à mesure dans le système.