Des médecins tunisiens, partenaires de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) ont créé ces accès aux machines de dialyse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opération chirurgicale menée par des Gabonais et des Tunisiens pour la création d’une fistule à un patient à l’Hôpital d’instruction des armées de Libreville. © CNAMGS

Durant une semaine, les médecins de Tunisia medical services (TMS) ont contribué au suivi des patients assurés à la CNAMGS et atteints d’insuffisance rénale. Une pathologie qui les oblige à subir, au moins trois fois par semaine, une dialyse. Mais, ce type de soin coûte excessivement cher, en plus d’enregistrer des complications lors des interventions y relatives.

 

Serge Mvutu-Matondo, bénéficiaire de la FAV. © Gabonreview

C’est pour minimiser les risques et réduire les dépenses inhérentes aux évacuations sanitaires que la CNAMGS a fait venir cette délégation de praticiens tunisiens à Libreville. Près d’une vingtaine de patients ont donc été opérés avec succès. Ils disposent désormais de fistules artério-veineuse (FAV) devant faciliter leurs séances de dialyses. «J’ai souffert avec le cathéter depuis près d’un an. J’avais des fièvres, je ne pouvais rien faire. Je me sentais toujours fatigué. Mais cette initiative de la CNAMGS vient de me redonner le sourire», a déclaré Serge Mvutu-Matondo, l’un des bénéficiaires de la fistule.

Faisant le bilan de cette opération, le directeur général de TMS, Slim Maraoui, a estimé que les choses se sont bien passées dans l’ensemble. Il a expliqué que sur les 72 patients sélectionnés par leur Néphrologues traitant, 63 ont pu être consultés mais certains ne pouvaient pas bénéficier de la confection de la fistule sur place, leurs cas étant plus complexes et nécessitant un plateau technique mieux adapté. « Les Gabonais ont une chance inouï. De tous les autres pays où nous avons des partenariats (Cameroun, Niger Mauritanie, Côte d’Ivoire…), seul le Gabon évacue des patients insuffisants rénaux pour la confection de FAV. Chacun devrait encourager les efforts de l’Etat, à travers la CNAMGS, pour maintenir cet élan de solidarité envers les personnes nécessitant une prise en charge médicale efficiente ». Pour la partie gabonaise, «Nous apprécions la technique et la méthode de travail de nos collègues Tunisiens, car ils travaillent en équipe, et cela permet de réduire considérablement le taux d’échec, et avec la présence de l’angiologue, le chirurgien vasculaire est mieux fixé sur le travail à accomplir», a témoigné un médecin gabonais ayant pris part à ces opérations, le Dr Bertin Pambou, Chirurgien Viscérale au CHU de Libreville.

 

 

L’équipe médicale tunisienne conduite par Slim Maraoui, General Manager de TMS ©  CNAMGS

Une fistule artério-veineuse, telle qu’expliquée par le Dr.Sami Ezzine, Néphologue à TMS, est un élément fondamentale d’une dialyse. Pour être dialysé, le patient a besoin d’un accès à la machine de dialyse. Cet accès se nomme «fistule». «C’est une connexion entre l’artère et la veine créée de manière chirurgicale. Ça donne ce qu’on appelle une fistule artério-veineuse. Elle permet donc aux patients d’être reliés à la machine de dialyse et contribue à la filtration du sang», avait-il expliqué.

Par: Administrateur CNAMGS Le 03 févr. 2016

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